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Rechercher Derniers commentairesmerci surtout à vous robert de permettre à nos enfants de vivre des joies à travers l'art car la musique je pe
Par karima, le 13.02.2011
la maman de sarah avait vu juste en l'inscrivant dans mon cours de musique et theatre a l'ecole de musique de
Par musiqueettheatreha, le 13.02.2011
merci dorothée, tu sais ce n'est pas vraiment du courage, c'est l'instinct maternel qui nous permet de survivr
Par chezsarah, le 06.12.2010
très belle histoire !!! et beaucoup de courrage aussi pour une maman !!!bravoo
Par doro, le 05.12.2010
comme dis, un petit passage sur le blog de sarah. c'est tout simplement émouvant...
sarah ne parle peut être
Par Marine WALTER, le 08.10.2010
· Présentations
· TOMBER LE MASQUE
· un petit ange chez nous
· Après la maternité
· Nourrir mon enfant de tout mon amour
Date de création : 03.09.2010
Dernière mise à jour :
05.12.2010
7 articles
Avec du recul on se demande comment on a bien pu supporter cette période difficile, on est robotisé, on fait les choses machinalement sans trop se poser de questions, car la vrai question était quand pourrai-je rentrer avec mon bébé à la maison ? quand pourrai-je m'occuper de mon bébé jour et nuit ? et celle que l'on ose pas se poser "à quelle moment ai-je échoué pour en arriver là" Mais je pense que le corps et l'esprit humain est fait pour supporter beaucoup plus que l'on ne croit, dans certaines situations quelques-uns d'entre nous diront "je n'aurai jamais réussi comme toi, où trouves-tu cette énergie?...." mais on ne se prépare jamais à telle ou telle chose, ça nous arrive, on y fait face chacun de notre façon avec notre force, notre vécu, nos convictions et notre amour, et c'est la volonté et l'acceptation de la situation qui nous aide à avancer, à réagir et surtout à vivre. On peut prendre en exemple une personne qui disait s'évanouire devant la simple goutte de sang et un jour victime d'un grave accident elle a su relever tous les défis, se battre malgrès les douleurs et se relever avec courage pour retrouver sa vie antérieure.
En général j'arrivais seule au service de néonatologie, car le papa travaillait jusqu'à 16h00. A l'époque nous n'avions qu'une voiture pour nous deux et il l'utilisait pour se rentre à son travail, mais j'ai toujours trouver le moyen pour arriver à 13 h00 à l'hôpital, chaque minute passée avec Sarah comptait.
Dans le box où étaient alignés les couveuses se trouvaient cinq bébés. Tous avaient leur histoire, je plaignais certains parents en voyant l'état de leur petit et je priais en moi pour qu'il s'en sorte, j'étais aussi heureuse et envieuse quand un enfant était libéré du poids des thérapeutiques biensûr obligatoires pour être sauvé d'une fin qui déclancherait l'agonie de ses parents.
Ma petite puce n'avait qu'un soucis "manger et dormir" le pédiatre qui m'avait dit cela en était convaincu et j'y ai cru. Je pense qu'à cette époque je n'étais pas prête à entendre que Sarah aurai une vie différente, car à chaque visite je lui parlais, je l'habillais je lui changeais les couches, je la serrais dans mes bras, je l'embrassais. Peut-être que si j'avais su qu'elle souffrait dans son intérieur profond, peut-être aurai-je eu peur, peut-être que j'aurai passé plus de temps avec l'équipe médicale et mon comportement envers elle aurait été différent, peut-être ?? J'ai donc appris ou plutôt compris son handicap à fur et à mesure que le temps passait, ça a pris des années, et je me suis donc adaptée à fur et à mesure que je comprenais.
Je me souviens d'un jour où je me préparais à partir lorsqu'on sonna à ma porte. Des dames, amies de mes parents étaient venues me voir, elles savaient que Sarah n'étaient toujours pas rentrée mais elles ne savaient pas que je m'apprêtais à partir à l'hôpital. Je les ai donc reçu, en préparant le café dans la cuisine je me suis d'abord dit "pourquoi viennent-elles maintenant ? pourquoi m'empêchent-elles d'aller voir mon bébé ?" mais mon éducation et mon caractère m'empêchait de leur avouer mes pensées, pourtant elles m'ont bien demandé si elles ne me dérangeaient pas, je n'ai pas eu le courage de leur dire "si justement je veux aller voir mon bébé, mon bus va passer et il sera trop tard si je ne me dépêche pas" je leur ai au contraire dit qu'elles étaient les bienvenues. Je sentais le sang me chauffer dans les veines, je voulais hurler mais je portais le masque, celui que l'on porte quand on doit être polis, quand on doit bien se tenir, tout le monde porte un masque à un moment ou à un autre de sa vie, les plus malheureux sont ceux qui doivent le porter tous les jours avec tous le monde. Je les ai donc servi et on a discuté, sans que je ne sache pourquoi à un moment mon esprit s'est évadé, je me suis dit que c'est les premières personnes qui viennent me voir, prendre des nouvelles de sarah mise à part mes parents, où étaient mes amis ? où étaient mes cousins et mes cousines ? où étaient mes voisins ? Il est vrai que je n'ai pas eu de cadeau pour la naissance de Sarah, je ne compte toujours pas celui de mes parents, cependant ces dames avaient chacune un paquet, elle m'ont fait réaliser que je venais d'accoucher d'un bébé qui avait droit à des cadeaux, un bébé que je devais partager, mon masque est tombé, je leur ai donc montré la photo que j'avais eu à la naissance, puis je suis allée discrètement dans ma chambre pour appeler les puéricultrices pour leur demander d'aller voir Sarah et lui dire que maman ne viendra pas aujourd'hui et de l'embrasser pour moi. De retour dans le salon nous avons discuté et j'ai compris qu'elles étaient vraiment gentilles. Après leur visite j'ai pensé à tous ceux qui n'étaient pas venus ou qui n'avaient pas pris de nouvelles, je me suis dit que toutes ces personnes avaient certainement peur, car le fait que Sarah n'ai pas respiré à sa naissance a marqué le point de départ dans la confusion. Prennez l'exemple d'une personne qui souffre un moment de sa vie d'un cancer, qui suit un traitement lourd et qui s'en sort, beaucoup continueront à dire "elle a un cancer" alors qu'elle est guérit, c'est comme ça il y a des choses qui font peur.
en quoi les personnes aujourd'hui on t'elles changé? on va lire ceci et dire oui c'est vrai, et après les attitudes changent t'elles pour autant? on dit que l'on s'investi lorsqu'on se sent concerné: pas forcément; oui maman y'a des choses qui font peur....PS : t'écris comme même bien!
Je ne pense pas que les attitudes changent, mais au moment de la lecture on peut en prendre conscience et quelque part il ne faut pas en demander plus sinon on rentre dans un dialogue de sourd, des personnes qui sont confrontées à un problème même s'il s'agit de leur propre enfant peuvent renoncer,dénier ou s'éloigner de leur vie, on ne peut pas juger, chacun est différent,nous n'avons pas tous la même force, la même vie...http://chezsarah.centerblog.net
Comme dis, un petit passage sur le blog de Sarah. C'est tout simplement émouvant...Sarah ne parle peut être pas mais même en passant très peu de temps avec elle on peut la comprendre, voir si elle est bien ou non.
Je te trouve bien courageuse, tout comme Sarah.
Bon courage, a bientôt je l'espère!
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